Conséquences sur l'éco-système
Hiver nucléaire :
La communauté scientifique fut elle aussi divisée. On ne saurait définir la majorité mais les scientifiques contre cette arme portent comme argument les conséquences sur l'éco-système et donc indirectement sur l'homme. On appelle ce phénomène, qui est une théorie, hiver nucléaire.
Un hiver nucléaire est un phénomène climatique hypothétique, de baisse globale des températures de surface, prédit comme pouvant être le résultat d’une guerre nucléaire massive. Cette catastrophe climatique fut mise en avant par un groupe de scientifiques en 1983. Si lors d'un affrontement nucléaire majeur, les États-Unis ou la Russie utilisaient, ne serait-ce que la moitié de leur arsenal militaire nucléaire, cela engendrerait le soulèvement d'une masse colossale de poussières et de fumées. Les énormes quantités de poussières et de fumées rejetées auraient des conséquences comparables ou supérieures à celles d'une éruption volcanique cataclysmique, telle celle du Krakatoa en 1883. Celles-ci obstruant alors, le rayonnement solaire pendant plusieurs mois. La chaîne alimentaire serait durement atteinte : par manque de photosynthèse, les plantes ne peuvent se nourrir, et meurent. La disparition des plantes va entraîner à son tour la disparition des herbivores, qui aura pour conséquence la disparition de tous les carnivores, et ainsi la mise en danger de l'humanité.
De plus, des scientifiques s'accordent aussi à dire que les rejets dus à l'explosion de ces armes pourraient endommager la couche d'ozone et ainsi supprimer la filtration des rayons ultraviolets, ce qui causerait des dégâts supplémentaires.
Tant d'arguments pourraient convaincre n'importe quel partisan et on ne saurait trouver après cela des avantages à cette arme de destruction massive. Pourtant les partisans sont au contraire de plus en plus nombreux. Après cette tragédie en Sibérie, les médias ont interrogé ces derniers qui ont pu dévoiler les "avantages" de cette bombe.